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Argentine: la recherche du sous-marin continue, même s'il n'y a plus d'espoir

L'atlantique sud continue à être sondé par des milliers de personnes pour tenter de localiser le sous-marin argentin disparu le 15 novembre passé, même si les experts savent qu'il n'y a plus de chance de retrouver des survivants.

24 nov. 2017, 17:03
La Marine se refuse à déclarer officiellement qu'il n'y a plus aucune chance de retrouver des survivants.

 Les recherches se concentraient vendredi dans une zone plus restreinte de l'Atlantique sud pour tenter de localiser le sous-marin militaire argentin disparu. L'engin a probablement été envoyé par le fond par une explosion avec ses 44 membres d'équipage.

Dans la zone où a été enregistrée l'explosion, à 400 km des côtes argentines, les fonds océaniques vont de 200 à 3000 mètres. Au-delà de 600 mètres, le San Juan se disloquerait sous la pression, disent les experts.

"Nous n'avons pas encore pu détecter le sous-marin", a déclaré vendredi le porte-parole de la Marine argentine, Enrique Balbi, précisant que six navires et trois avions étaient sur la zone.

Le San Juan est porté disparu depuis le mercredi 15 novembre à 07h30. Il n'a pas activé ses balises de détresse.

 

 

Esperts résignés

La Marine se refuse à déclarer officiellement qu'il n'y a plus aucune chance de retrouver des survivants, mais les experts du monde sous-marin sont résignés. Et si le sous-marin gît par 3000 mètres de fond, il est probable que les membres de l'équipage n'aient pas de sépulture non plus.

Pour Horacio Tobias, ancien chef d'immersion du San Juan, l'explosion "a été si violente qu'ils n'ont pas eu le temps de se rendre compte de quoi que ce soit".

Problème de batteries

"Un effort national et international de grande ampleur" a été déployé, souligne la marine argentine: plus de 4000 personnes, quatorze navires, dix avions, avec l'aide des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, du Brésil et du Chili.

Le submersible, un TR-1700 à propulsion diesel et électrique, dispose à son bord de "500 tonnes de batteries au plomb et à l'acide, qui libèrent de l'hydrogène s'il y a surcharge des batteries, et l'hydrogène explose au contact de l'oxygène", a expliqué Gustavo Mauvecin, le directeur du Centre de médecine hyperbare de Mar del Plata.

Avant la rupture des communications, le commandant du submersible avait signalé un problème au niveau des batteries, une avarie qui, selon lui, ne l'empêchait pas de poursuivre la navigation vers sa base.

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