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Appel à la paix de Bethléem dans un monde arabe en révolution

Les Chrétiens ont commencé à célébrer la fête de Noël hier en Terre sainte. Le patriarche latin de Jérusalem a appelé à «la paix et la réconciliation» dans une région en pleine révolution, marquée par une poussée de l'islamisme.

25 déc. 2011, 08:35
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Mgr Fouad Twal, 71 ans, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte, a célébré la messe de minuit en l'église Sainte-Catherine, à côté de la basilique de la Nativité. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, était présent aux côtés de milliers de fidèles.

«Nous voulons la paix, la stabilité et la sécurité pour tout le Moyen-Orient», a proclamé le patriarche latin de Jérusalem dans son homélie. Evoquant les révolutions arabes, le prélat a appelé à prier «pour le retour au calme et la réconciliation en Syrie, en Egypte, en Irak et en Afrique du Nord».

En Egypte et en Tunisie, où des soulèvements populaires ont mis fin à des décennies de dictatures «laïques», les partis islamistes sont apparus comme les grands vainqueurs des consultations électorales. En Libye et en Syrie, les islamistes réapparaissent également sur le devant de la scène.

«Notre région traverse des transformations radicales qui ont un impact sur notre présent et notre avenir. Nous ne pouvons pas n'être que de simples spectateurs», a averti le patriarche.

Mgr Fouad Twal avait fait auparavant une entrée solennelle à Bethléem, une zone autonome de Cisjordanie, accompagné des troupes scoutes de Palestine et de leurs cornemuses héritées du mandat britannique (1920-48).

La procession colorée a donné lieu à une grande fête populaire palestinienne place de la Mangeoire, dans le centre de Bethléem, qui constitue la principale attraction touristique annuelle en Cisjordanie.

Pendant les fêtes de Noël, l'armée israélienne a assoupli les mesures de sécurité pour faciliter le passage aux barrages des pèlerins chrétiens. Bethléem se trouve au-delà de la barrière de sécurité érigée par Israël en Cisjordanie, que les Palestiniens appellent le «mur de l'apartheid».

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