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Antarctique: gros iceberg à la dérive sous haute surveillance

L’iceberg A68, d’une surface de 4200 km2, s’approche d’une petite île située en face de l’Argentine. Une menace pour son écosystème si le bloc de glace géant vient s’échouer près de l’îlot.

30 nov. 2020, 16:04
L'Agence spatiale européenne doit positionner ses satellites régulièrement et programmer des clichés. On peut constater ainsi qu'A68 n'est plus très loin des côtes de l'île de Géorgie du Sud.

Il y a trois ans, un gigantesque bloc de glace se séparait de la banquise antarctique dans la mer de Weddell. Il a été répertorié sous l’appellation d’A68.

 

 

Ce glaçon, plus gros – en surface -  que les cantons de Vaud (3212,03 km2) et de Neuchâtel réunis (802,93 km2), arrive ces jours en vue de la petite île de Géorgie du Sud (3755 km2), à 1500 km à l’est des Malouines. A68 se trouverait à environ 255 km de ses côtes le 25 novembre dernier.

Les scientifiques suivent sa progression par satellite, grâce au réseau de l’Agence spatiale européenne, rapporte Francetvinfo

 

 

Selon les observateurs du British Antarctic Survey, A68 devrait percuter le fond marin d’ici à quelques semaines, ratissant tout sur son passage.

Ecosystème perturbé

L’île de Géorgie du Sud n’est habitée que par une trentaine de pêcheurs et scientifiques. Par contre elle compte de nombreux manchots royaux et éléphants de mer. 

 

 

Certaines espèces sont en période de reproduction, ce qui inquiète les chercheurs. En présence de l’iceberg, les animaux devraient faire un large détour pour aller chercher de la nourriture.

La perturbation pourrait durer une dizaine d’années, mais en fondant, la glace va libérer des nutriments qui alimenteront le phytoplancton, ce qui permettra aux poissons et aux oiseaux de se nourrir. Le cycle de la vie pourra reprendre son rythme dans des conditions favorables. La nature aura retrouvé son équilibre. 

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