Le ministre turc des Affaires étrangères a promis, hier, d’éradiquer l’Etat islamique (EI) dans les zones frontalières de la Syrie. Mevlüt Cavusoglu s’exprimait après l’attentat attribué à l’organisation djihadiste qui a fait 54 morts, dont 22 enfants, samedi, à Gaziantep, dans le sud du pays.
«Notre frontière doit entièrement être nettoyée de Daech», un acronyme arabe de l’EI, a déclaré Mevlüt Cavusoglu à Ankara. «Il est de notre droit le plus naturel de combattre cette organisation terroriste sur notre territoire et à l’étranger.»
La Turquie a toujours été «la première cible» de l’EI, a souligné le ministre, dont le pays a ouvert sa base aérienne d’Incirlik à la coalition internationale antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis. «Nous allons lutter jusqu’au bout et soutenir aussi le combat mené par les autres pays contre cette organisation terroriste.»
Du côté turc de la frontière, des centaines de rebelles syriens soutenus par Ankara étaient massés...