Une grève de trois jours entamée lundi au sein de Germanwings, une filiale low-cost de Lufthansa, va clouer au sol près de 180 avions avec la menace d’une prolongation faute d’accord avec la direction.
Ayant démarré à 0H00 locales lundi, le mouvement pourrait être «prolongé sur le court terme», a déclaré lundi le vice-président du syndicat du personnel de cabine UFO, Daniel Flohr, à la chaîne de télévision allemande ZDF.
«Nous ne voulons pas de cela», a-t-il ajouté, mais si le syndicat estime, au bout de trois jours, «qu’il en faut plus», il appellera à de nouvelles grèves.
En tout «près de 180 vols», surtout à l’intérieur du pays, devraient être annulés autour du Nouvel An, sur 1200 prévus, a indiqué à l’AFP un porte-parole d’Eurowings, la principale compagnie low-cost chez Lufthansa.
A environ 09h00 GMT, il n’y avait pas de queues observées dans les grands aéroports du pays, car les voyageurs «ont été bien informés» et leur billet a pu «être transféré sur d’autres compagnies au sein de Lufthansa (Eurowings, Brussels Airlines, Swiss), ce qui a beaucoup aidé», a ajouté cette source.
La direction de Germanwings estime elle que la grève actuelle est inappropriée, son motif reposant selon l’agence DPA sur un conflit lié à la réglementation du temps partiel.