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Al-Sarraj vient chercher un cessez-le-feu en Europe

Le premier ministre de Tripoli, attaqué par les troupes du maréchal Haftar, a sollicité l’appui de Rome, Berlin et Paris.

09 mai 2019, 00:01
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Des trois capitales européennes, l’étape française était jugée la plus délicate. Après Rome, l’ancienne puissance coloniale, et Berlin, la puissance économique, le chef du Gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, a rencontré Emmanuel Macron, hier, à l’Elysée. Mis en difficulté par les forces du maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est, qui ont lancé une offensive, le 4 avril, pour s’emparer de la capitale, Tripoli, Sarraj est venu chercher en Europe un soutien politique contre son rival.

L’escale parisienne devait aussi tester les possibilités d’une réconciliation. La relation entre Paris et Sarraj est mauvaise depuis que des ministres du gouvernement libyen ont accusé Paris d’avoir soutenu l’offensive militaire du maréchal Haftar. Les critiques ont été jugées «inacceptables et infondées» par l’Elysée, qui comptait sur l’occasion pour «régler» cette «situation délicate». A l’issue de cette rencontre, Macron a «réaffirmé le soutien» de la France au chef du gouvernement de Tripoli et «encouragé»...

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