Après le tsunami qui a frappé la côte ouest et les îles du détroit de la Sonde (Indonésie) le 22 décembre, le dernier bilan sans cesse revu à la hausse fait état d’au moins 430 morts, près de 1500 blessés et plus de 150 disparus. L’acheminement de l’aide d’urgence apportée en grande partie par la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge indonésiens fait face à de grandes difficultés, dues aux fortes pluies qui s’abattent sur la région. Les opérations se concentrent sur les provinces de Lampung, extrémité sud de l’île de Sumatra, et Banten, extrémité occidentale de l’île de Java.
«On compte déjà 16 000 déplacés», explique Laura Ngo-Fontaine, chargée de communication de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge (IFRC), dont le siège est à Genève. «Pour l’heure, le gouvernement indonésien, qui a une grande expertise de ce genre de catastrophes, n’a pas sollicité l’aide internationale.»