Les jours de Jacob Zuma à la présidence de l’Afrique du Sud sont comptés. Dans la nuit de lundi, le Congrès national africain (ANC) a démis le chef de l’Etat, une procédure prévue par le parti. «Le comité national exécutif a décidé de rappeler son camarade Jacob Zuma», a confirmé, hier, le secrétaire général de l’ANC, Ace Magashule.
Si la chute du président est désormais inéluctable, un peu plus d’un an avant la fin officielle de son mandat, elle n’est pas acquise. Ce «rappel», une procédure interne au parti n’a rien de légal. Jacob peut l’ignorer et continuer à s’accrocher à son pouvoir, comme il le fait depuis des mois. Cyril Ramaphosa, vice-président et successeur constitutionnel de Zuma, a annoncé au président sa disgrâce. Un entretien rapide et froid. Zuma a accepté du bout des lèvres – «Faites comme vous voulez», aurait-il répondu – avant de poser ses conditions. Selon...