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Affaire Grégory: la justice accepte de nouvelles expertises ADN

Nouveau rebondissement dans l’enquête sur l’assassinat du petit Grégory Villemin en 1984.

27 janv. 2021, 11:41
La justice française accepte de nouvelles expertises ADN dans l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory.

La justice française a accepté «la quasi-totalité» des demandes de nouvelles expertises, notamment en recherche d’ADN de parentèle, dans l’enquête sur l’assassinat du petit Grégory Villemin en 1984, a indiqué mercredi à l’AFP un avocat des parents de Grégory.

Cette décision de la Cour d’appel de Dijon, où le dossier est instruit depuis 1987, fait suite à une demande des avocats de Christine et Jean-Marie Villemin, les parents de Grégory, retrouvé à l’âge de quatre ans, pieds et mains liés, dans la Vologne (Vosges).

La méthode de l’«ADN de parentèle»

La chambre a en particulier accepté que soient conduites de nouvelles recherches selon la méthode de l’«ADN de parentèle», qui permet de comparer une empreinte génétique avec d’autres susceptibles d’être issues de la même parenté. Cette méthode avait été employée avec succès dans quelques «cold cases» criminels, comme en 2012 dans le dossier Élodie Kulik, violée et assassinée dix ans plus tôt.

37 personnes concernées

Les Villemin avaient demandé que les nouvelles recherches portent sur les neuf traces ADN prélevées sur des courriers anonymes, une seringue et les vêtements de l’enfant.

La cour a également accepté, selon Me Saint-Pierre, le prélèvement d’ADN de 37 personnes qui ont été plus ou moins proches de Grégory et leur comparaison avec différents profils ADN.

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