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Aéroport de Gatwick bloqué par des drones: le couple arrêté libéré sans inculpation, l'enquête reprend

L'aéroport de Londres-Gatwick retrouve petit à petit son rythme de croisière, après avoir été bloqué durant 36 heures par des vols de drones intentionnels. Le couple arrêté vendredi a été libéré. L'enquête reprend. Une récompense a été offerte.

23 déc. 2018, 15:51
Si les vols de drones ont cessé, des perturbations et des retards sont encore possibles à Gatwick.

La police britannique recherchait activement dimanche les responsables des mystérieux vols de drones ayant créé la pagaille à l'aéroport londonien de Gatwick peu avant Noël. Elle a libéré à la mi-journée, sans inculpation, un homme et une femme initialement suspectés.

"Ces deux personnes ont coopéré pleinement à notre enquête et je suis convaincu qu'elles ne sont plus suspectes dans les incidents de drones à Gatwick", a déclaré un responsable de la police, Jason Tingley, dans un communiqué. "Notre enquête se poursuit pour localiser les responsables des incursions de drones, et nous continuons d'examiner activement des pistes", a-t-il ajouté.

 

 

L'homme de 47 ans et la femme de 54 ans, un couple marié selon la presse britannique qui publiait leur photo en Une dimanche, avaient été arrêtés vendredi soir à leur domicile de la ville de Crawley (sud de Londres), située à quelques kilomètres de l'aéroport. La presse a décrit l'homme comme un ancien soldat travaillant désormais comme vitrier, passionné de modélisme aérien.

Récompense

Un drone endommagé a été retrouvé près du périmètre de l'aéroport, a dit M. Tingley à la chaîne Sky News. Des experts ont entrepris de l'examiner, en quête d'indices permettant de déterminer s'il était télécommandé de loin ou par quelqu'un à proximité. Personne n'a revendiqué pour le moment cette opération.

L'aéroport de Gatwick a offert une récompense de 50'000 livres (près de 63'000 francs) pour toute information menant à l'arrestation et la condamnation des responsables. Ils encourent jusqu'à cinq ans d'emprisonnement pour atteinte à la sécurité d'un aéronef.

 

 

Retards encore possibles

La situation s'était normalisée ce week-end à l'aéroport de Gatwick, le deuxième du Royaume-Uni derrière celui d'Heathrow. Le site avait été contraint à l'arrêt durant 36 heures environ depuis mercredi soir en raison du survol de drones jouant au chat et à la souris avec la police, affectant 140'000 voyageurs.

Sur son site internet, l'aéroport a précisé toutefois que des retards et annulations restaient possibles, consécutifs aux fortes perturbations des jours précédents. Il s'agit d'un incident "sans précédent" d'après le gouvernement, critiqué pour ne pas avoir suffisamment pris le problème des drones à bras-le-corps.

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