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Accord-cadre avec l’UE: l’attentisme de Berne agace Bruxelles

Le Conseil fédéral a choisi vendredi de «temporiser» sur l’accord-cadre avec l’Union européenne avant de dire s’il accepte ou refuse le projet issu des négociations. Une attitude qui a le don d’«agacer», analyse Tanguy Verhoosel, notre correspondant à Bruxelles.

07 déc. 2018, 19:54
L’attentisme du gouvernement helvétique agace, dans la capitale de l’Europe.

La réaction officielle de la Commission européenne à la non-décision du Conseil fédéral a été moins «amicale» que l’atmosphère dans laquelle Alain Berset a décrit l’entretien téléphonique qu’il a eu vendredi avec le président de l’exécutif communautaire, Jean-Claude Juncker.

Bien sûr, Bruxelles n’a pas osé critiquer ouvertement le principe de la «consultation des parties intéressées» que le Conseil fédéral a décidé de lancer, sur le projet d’accord institutionnel que les négociateurs européens et suisses ont ficelé – ce serait évidemment contreproductif. Mais l’attentisme du gouvernement helvétique agace, dans la capitale de l’Europe.
La Commission européenne «respecte le souhait du Conseil fédéral de consulter toutes les parties prenantes», souligne le communiqué qu’elle a diffusé vendredi soir.

«Nous nous attendons à ce que la consultation soit rapide», ajoute toutefois le texte, qui laisse transparaître une certaine impatience de l’exécutif communautaire. «L’UE a investi beaucoup de temps, d’efforts et de bonne volonté dans...

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