Il y a au moins deux façons de lire la résolution que le Conseil de sécurité devait voter, cette nuit, pour encadrer la destruction de l'arsenal chimique de Damas. Positivement, ce texte, négocié de haute lutte pendant plusieurs semaines, a été salué comme une percée diplomatique majeure, notamment par la France et les Etats-Unis. De fait, depuis le début du conflit syrien, en mars 2011, jamais le Conseil de sécurité n'avait réussi à s'accorder sur un texte. La Russie et la Chine avaient opposé leur veto à trois reprises, entraînant un blocage qui mettait à mal la crédibilité de l'ONU.
Significatif, aussi, le message envoyé par la communauté internationale sur la non-prolifération. A Paris, on répète en boucle que "la fermeté a payé", en rappelant qu'il y a trois semaines encore, le régime de Bachar el-Assad niait jusqu'à l'existence même de ses armes chimiques.
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