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Accident nucléaire à Fukushima: le traumatisme sans fin

Dix ans après l’accident de la centrale de Fukushima, la radioactivité parasite encore la vie des habitants qui ne font pas confiance aux annonces positives du gouvernement. Mais des jeunes envisagent toutefois revenir dans leur région natale.

10 mars 2021, 00:01
/ Màj. le 10 mars 2021 à 07:15
A resident on horseback offers prayers for those who were killed in the 2011 tsunami, in Minamisoma, Fukushima prefecture, northern Japan, Wednesday, March 11, 2020, marking its ninth anniversary. (KEYSTONE/Kyodo News via AP)

Sous le ciel bleu immense, les bâtiments à l’abandon tombent en ruine et la végétation sauvage pousse sans vergogne à Tomioka. Le temps s’est arrêté le 11 mars 2011 dans ce hameau japonais. Ce jour-là, un tsunami consécutif à un séisme entraînait la fusion des réacteurs 1,2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi distante de 9 kilomètres.

Aujourd’hui, seule la voix de Naoto Matsumura trouble le silence des lieux. Si 15’000 habitants de Tomioka ont été forcés de partir dans la nuit du 11 mars, ce fermier n’a jamais quitté la terre de ses ancêtres, même si elle est encore très contaminée.

Seul dans la zone interdite

Au lendemain de la catastrophe, il a décidé de rester dans la zone interdite pour continuer de prendre soin de son bétail et ceux de ses voisins. Sans autorisation, sans masque de protection, sans famille. Seul. «Ma tante a refusé...

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