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Abus sexuels: Roman Polanski prêt à collaborer avec la justice polonaise

Dans le cadre de la procédure d'extradition réclamée par la justice américaine, Roman Polanski s'est déclaré prêt à collaborer avec les autorités polonaises. Le cinéaste a été condamné pour crime sexuel en 1977.

13 janv. 2015, 11:55
Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski montre de la compréhension pour l'attitude de la Suisse qui a abouti à sa détention

Le cinéaste Roman Polanski s'est déclaré prêt à collaborer avec les autorités polonaises dans le cadre de la procédure d'extradition réclamée par la justice américaine. Celle-ci le réclame dans le cadre de sa condamnation pour crime sexuel en 1977.

Les services du ministère public polonais ont exprimé la semaine passée leur intention d'interroger le réalisateur après avoir reçu une demande d'extradition de la part de l'administration américaine.

Roman Polanski, dont les parents étaient polonais, se trouve actuellement dans le pays pour le tournage d'un film consacré à l'affaire Dreyfus.

"Je sais qu'une demande d'extradition est arrivée et bien sûr je vais me soumettre à la procédure et nous verrons. J'ai confiance dans le système judiciaire polonais. J'espère que tout va bien se passer", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision TVN24 lundi soir.

Fuite des Etats-Unis

En 1977, Roman Polanski avait accepté de plaider coupable pour avoir abusé de Samantha Geimer, une adolescente alors âgée de 13 ans, lors d'une séance de photos à Los Angeles.

Il avait été condamné à 90 jours de détention et en avait passé 42 derrière les barreaux. Il avait fui les Etats-Unis l'année suivante, craignant que le juge chargé de se prononcer sur son affaire revienne sur l'accord conclu et le renvoie en prison pour plusieurs années.

En octobre dernier, Roman Polanski avait été interrogé par le parquet de Cracovie. Les magistrats avaient estimé qu'il n'y avait aucun fondement juridique à son arrestation et avaient dit attendre une demande d'extradition en provenance des Etats-Unis avant de prendre d'autres dispositions.

Assigné à résidence en Suisse

En 2009, déjà à la demande de la justice américaine, le réalisateur avait été arrêté à Zurich, où il était allé recevoir un prix. Il avait ensuite été assigné à résidence à Gstaad (BE) pendant quelques mois, mais n'a pas été extradé.

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