«En 72 heures, le vice-premier ministre, Luigi Di Maio, a tourné le dos aux Etats-Unis et à tous les pays occidentaux sur le Venezuela, puis a provoqué la plus grave crise avec la France depuis la Seconde Guerre mondiale... En échange, il a obtenu la une des journaux et des JT, devenant le champion d’un isolationnisme méditerranéen sans précédent.» Ce jugement du quotidien «La Repubblica» de jeudi résume assez bien le regard italien sur la crise diplomatique entre Paris et Rome, qui a conduit la France à rappeler son ambassadeur.
Et dans la recherche des responsabilités respectives, tout le monde aura retenu l’effet délétère de la campagne pour les élections européennes. «La dimension électorale est fondamentale pour comprendre cette crise», juge le «Corriere della sera», «les deux blocs «populistes» contre européistes s’étant choisis comme adversaires.»
A la chasse aux voix
Au-delà de ce constat, la stratégie du Mouvement 5...