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A cinq jours des Jeux olympiques, les Brésiliens manifestent contre Dilma Rousseff

Les Brésiliens sont descendus dans les rues des grandes villes du pays afin de manifester pour le départ de la présidente Dilm Rousseff. Seule une minorité de la population la soutien encore.

31 juil. 2016, 22:02
Les manifestants réclamaient la prison pour la présidente Dilma Rousseff et l'ancien président Luiz Inacio.

A cinq jours des Jeux olympiques, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche dans des Brésil pour réclamer le départ définitif de la présidente Dilma Rousseff. Cette dernière était toutefois soutenue ici ou là par des groupes plus petits.

A Rio de Janeiro environ 4000 personnes ont défilé sur le boulevard longeant la célèbre plage de Copacabana. Une image qui contraste avec celle de carte postale que la ville veut donner à l'approche des Jeux qu'elle accueille.

Des haut-parleurs montés sur des camions diffusaient l'hymne national et de la samba, derrière une pancarte sur laquelle on pouvait lire "Dilma dehors et la prison pour Lula", son prédécesseur à la présidence. Ce dernier est actuellement inculpé dans le cadre de l'enquête sur un scandale de corruption qui touche le géant pétrolier Petrobras.

Dans la capitale Brasilia quelque 3000 personnes ont manifesté contre la présidente devant le Congrès, selon la police. D'autres manifestations hostiles à Mme Rousseff réunissant des milliers de personnes ont également eu lieu dans des villes comme Recife et Salvador (nord-est) ou Belo Horizonte (sud-est), selon les organisateurs.

Aussi des pro

La présidente sortante a aussi ses partisans, apparemment moins nombreux. Des rassemblements plus petits contre son adversaire, le président par intérim Michel Temer, ont également eu lieu dans plusieurs villes brésiliennes, à l'appel d'une organisation baptisée "Le Front du peuple sans peur".

D'autres manifestations pro et anti-Rousseff étaient attendues dans la soirée à Sao Paulo, la plus grande ville du pays. Mme Rousseff, visée par des accusations de falsification des comptes publics, est sous le coup d'une procédure de destitution qui pourrait aboutir en septembre.

Elle se dit victime d'un "coup d'Etat parlementaire" ourdi par le vice-président Temer, qui assure son intérim. Si elle est définitivement écartée du pouvoir c'est lui qui la remplacera jusqu'à la fin de son mandat, en 2018.

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