Angela Merkel s’est rendue à Chemnitz, trois mois après des violences racistes dans cette ville d’ex-Allemagne de l’Est. Pressée par des habitants, elle avait dû y défendre sa politique d’accueil des migrants en 2015.
Cette ville de Saxe avait été le théâtre, fin août, de manifestations antimigrants et de «chasses» aux étrangers dénoncées par la chancelière elle-même, après le meurtre d’un Allemand dont sont soupçonnés deux demandeurs d’asile syrien et irakien.
«Fier» de leur appartenance
La chancelière, critiquée pour avoir attendu trois mois avant de venir, s’est justifiée, lors d’un débat avec les lecteurs du journal «Freie Presse». Elle a expliqué qu’elle ne voulait pas que sa visite suscite de nouvelles tensions et qu’elle attendait que la pression retombe. Mais elle voulait venir pour se forger une «impression personnelle», a-t-elle assuré.
Elle-même est originaire d’ex-Allemagne de l’Est, où sont concentrés une bonne part des problèmes du pays. Elle a appelé...