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«2018 sera cruciale pour Trump»

20 janv. 2018, 00:01
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Un test cognitif l’a confirmé mardi: Donald Trump a toute sa tête. C’est dire s’il s’est rendu compte depuis longtemps qu’il est plus facile de gagner une élection que de gouverner. Une année après son entrée à la Maison-Blanche, le président américain défend un bilan tellement maigre qu’il tente de le gonfler à grands renforts de tweets et de déclarations à l’emporte-pièce.

L’entrepreneur-démolisseur continue de faire table rase de l’héritage de Barack Obama jusqu’à décrédibiliser le statut des Etats-Unis sur la scène internationale. «America first» («D’abord l’Amérique»), certes, mais que fait-il du reste du monde? Réponse avec Walid Phares, son ex-conseiller aux Affaires étrangères durant la campagne de l’élection présidentielle de 2016.

Vous avez côtoyé Donald Trump. Est-il un président aussi insensé et imprévisible qu’on le décrit?

Le Trump qui apparaît impulsif et imprévisible est différent de celui qui prend de grandes décisions en matière de politique internationale. Il prend...

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