Environ 200 migrants, qui tentaient de pénétrer sur le site d'Eurotunnel, à Calais, en France, dans l'espoir de rejoindre le Royaume-Uni, ont été bloqués par les forces de l'ordre dans la nuit de jeudi à vendredi. La nuit précédente, ils étaient parvenus à se jouer de la police.
Selon un journaliste de l'AFP, les clandestins ont commencé à courir vers 21 heures le long des voies ferrées, par vagues et de manière désordonnée, leur technique habituelle pour semer la police. Ils ont finalement été bloqués sous un pont par un cordon de gendarmes mobiles.
Une quinzaine de migrants, qui étaient malgré tout parvenus à se faufiler, se sont retrouvés face à un second cordon de gendarmes, une centaine de mètres plus loin, et ont finalement rebroussé chemin.
Peu avant 1 heure, de nombreux véhicules de police et de gendarmerie patrouillaient encore autour de la gare, à la recherche des derniers clandestins, la plupart ayant progressivement quitté les lieux.
D'autres passages
La nuit précédente, ils étaient parvenus à se jouer des forces de l'ordre dans cette même zone, réussissant même, pour certains, à franchir les barrières de sécurité.
En tout début de soirée jeudi, au moins 50 migrants ont cependant gagné les voies du chemin de fer, en dépit de l'important dispositif policier déployé, mais via une entrée différente, située au niveau d'une barrière affaissée de l'autre côté du site. Cette entrée, assez éloignée de la gare, oblige les migrants à circuler dangereusement sur les rails et multiplie les risques de se faire attraper.