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1er Mai: les syndicats ragent d’avoir été inaudibles

A Paris, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a été obligé de se mettre en retrait du cortège après s’être retrouvé au cœur d’affrontements entre black blocs et forces de l’ordre.

02 mai 2019, 00:01
epa07540340 A 'Gilets Jaunes' (Yellow Vests) protester holds a French flag during a demonstration of the French trade unions members and the 'Gilets Jaunes' (Yellow Vests) movement marking Labor Day in Paris, France, 01 May 2019.  EPA/IAN LANGSDON FRANCE LABOR DAY PROTEST

Pas facile, pour les syndicats, de faire entendre leur voix. Hier, mercredi 1er mai, la plupart des manifestations organisées dans les grandes villes de France (Marseille, Bordeaux, Strasbourg...) se sont déroulées dans le calme mais les quelques incidents recensés à Paris ont totalement brouillé le message. Avec des slogans rendus inaudibles par la tension autour de la manifestation.

Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a même été obligé de se mettre en retrait du cortège. Certes, il a réintégré le défilé après s’être retrouvé au cœur d’affrontements entre black blocs et forces de l’ordre, mais le syndicat a aussitôt stigmatisé une «répression inouïe et sans discernement». Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, en a pris pour son grade: «C’est le ministre et le préfet qui sont responsables quand ça dérape comme ça», a souligné Philippe Martinez avant d’être exfiltré.

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