Votre publicité ici avec IMPACT_medias

1,4 million d’internautes prêts à envahir la zone 51 pour une blague

Un événement Facebook qui prévoit d’entrer en force dans la zone militaire américaine appelée «Zone 51» oblige les autorités à réagir.

17 juil. 2019, 14:49
Il existe de nombreuses tours de sécurité sur les montagnes qui entourent la zone 51.

Sur le réseau social Facebook, un événement intitulé «Prenons d’assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas tous nous arrêter» prend des ampleurs qui échappent au contrôle des «organisateurs». L’un d’eux, Jackson Barnes, cité par a pourtant affirmé que c’était une blague. Dans l’onglet discussion de l’événement, le message suivant est épinglé: «Bonjour le gouvernement américain, ceci est une blague, et je ne compte pas aller de l’avant avec ce plan… Je ne suis pas responsable du fait que des gens décident de réellement prendre la zone 51 d’assaut».

Un message qui et loin de décourager les internautes, principalement américains, de vouloir participer à l’invasion de la «Zone 51», prévue le 20 septembre prochain, à 03 heures du matin. Ils sont plus de 1,4 million ce mercredi à s’être inscrits!

 

 

La «Zone 51», c’est quoi?

La «Zone 51» se situe dans le Nevada, au nord-ouest de Las Vegas. Elle s’étend sur environ 155 km2. Il s’agit d’une base militaire américaine créée dans les années 50 et dont l’existence a été tenue secrète jusqu’en 2013. Officiellement, on y teste des avions et divers appareils. Mais le dispositif de sécurité hors-norme, l’observation d’objets volants non identifiés et le fait de cacher l’existence de ce lieu au public a nourri de nombreux fantasmes. Le plus connu est sans doute celui de capture d’aliens après un crash. 

 

 

 

 

Quels risques encourus

De nombreux internautes comprennent la plaisanterie et rirent de cet événement sur la Toile.

 

 

 

 

Mais pour certains, adeptes du complot ou ufologues potentiels sauveurs d’aliens, la chose semble être prise très au sérieux.

 

 

Alors, que risqueraient les personnes qui voudraient passer à l’acte le 20 septembre? La porte-parole de l’armée de l’air américaine, Laura McAndrews, a indiqué au Washington Post que les services du Pentagone avaient pris acte de l’existence de cette page Facebook et a lancé un avertissement: «Nous découragerons toute personne qui tenterait d’entrer dans la zone où les forces aériennes américaines s’entraînent (…) L’armée se tient toujours prête à protéger les intérêts américains».

 


Lorsque l’on sait que sur les panneaux entourant le site on peut lire  «Use of deadly force authorized», qui signifie que les militaires peuvent faire usage de leurs armes pour défendre les lieux, on espère qu’aucun illuminé ne se précipitera vers eux le 20 septembre prochain…

Votre publicité ici avec IMPACT_medias