Le personnage Jérôme Fracasse écrit des chroniques sur les années où son père, comme tant d’autres, avait une confiance inébranlable dans les progrès de la médecine, pendant que sa tante posait des ventouses d’une façon résolument archaïque. Confiance dans les progrès de la médecine, de la technique, et dans un meilleur partage des richesses, alors qu’on construisait une autoroute là où poussaient jadis les beaux abricots de la famille, et que personne dans le village n’a réussi tant qu’il ne conduit pas un magnifique bolide. Pendant ce temps, «Dieu, retiré sur un alpage, préfère s’en laver les mains». Entre ces chroniques teintées de la politesse du désespoir, des portraits de résistants modestes qui s’ignorent, les «anges» de ce livre.
Pourquoi ce livre?
Pour moi, c’est une sorte de suite à «Haut Val des Loups» paru en 2015. Mais avec une focale plus large, sur plusieurs décennies, disons entre 1900...