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Un artiste neuchâtelois reprend «Let it Be» des Beatles

À l’occasion des 50 ans de la célèbre chanson des Beatles, Alessio Giannini, un jeune artiste neuchâtelois, a posté une reprise sur YouTube.

06 mars 2020, 05:30
Cette reprise de «Let it be» a nécessité des heures de travail.

Sortie en 1970, la célèbre chanson des Beatles «Let it Be» fête ce vendredi son demi-siècle d’existence. Pour l’occasion, le Neuchâtelois Alessio Giannini en a fait une reprise. Le résultat est disponible sur sa chaîne YouTube.

Ces quelques minutes de musique ont demandé des heures de travail, ne serait-ce que pour reproduire les nuances de chaque instrument, explique celui qui se décrit comme un multi-instrumentaliste autodidacte.

A cela s’ajoutent le mixage et le montage, pour lesquels Alessio Giannini a fait appel à un studio. Quant au clip: «C’est un travail qui demande beaucoup de temps et que je n’aurais pas réussi sans l’aide de mes amis», relève ce fan des Fab Four. «Je suis devenu musicien le jour où je les ai découverts. Il y a des alchimies que l’on n’explique pas.»

Titre culte

A sa sortie, «Let it Be» s’est classée en tête des ventes aux Etats-Unis et en numéro 2 au Royaume-Uni. En 2004, le magazine américain «Rolling Stone» l’a placée à la vingtième place de son classement des 500 plus grandes chansons de tous les temps. Elle conservera même sa place dans la version de 2010.

Son auteur, Paul McCartney, expliquera s’être inspiré d’un rêve fait pendant l’enregistrement du «White Album» en 1968 et dans lequel apparaissait sa mère, Mary McCartney, décédée d’un cancer lorsqu’il avait 14 ans.

Le demi-siècle de «Let it Be» était une occasion de rendre hommage aux quatre garçons dans le vent, mais aussi à cette chanson si importante pour Alessio Giannini: «Elle signifie beaucoup pour moi. C’est l’élément déclencheur qui m’a donné envie de faire de la musique il y a dix ans». Et de confier: «Cette reprise est une sorte d’accomplissement dans une période mouvementée de ma vie. Symboliquement, c’est une manière d’entamer un nouveau chapitre.»

Désormais apprenti carrossier-peintre, il n’a pas l’intention de perdre la musique de vue: «C’est un domaine qui ne cesse de me fasciner et où la possibilité de progresser me semble infinie». En attendant, il a pour objectif de poster une nouvelle vidéo tous les trois mois sur sa chaîne YouTube «Alex McUpright».

 

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