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Vers une alternative à l'expérimentation animale

Des tests toxicologiques sur des cellules ont été effectués par des chercheurs. Leur approche constitue une possible alternative à l’expérimentation sur les animaux.

26 janv. 2016, 22:01
Les expérimentations animales sont vivement critiquées. Des alternatives sont recherchées. (illustration)

Des chercheurs ont utilisé des cellules pour définir le niveau de toxicité de composés chimiques. Leur approche constitue une possible alternative à l'expérimentation sur les animaux, selon une étude publiée mardi dans Nature Communications.

Ruili Huang de l'Institut national de la santé de Bethesda aux États-Unis et ses collègues ont étudié l'effet sur des cellules de plus de 10'000 composés chimiques. Parmi eux, figuraient des pesticides, des produits chimiques industriels, des additifs alimentaires et des médicaments.

Disposant ainsi de près de 50 millions de données, ils les ont combinées avec les caractéristiques des produits chimiques pour définir des modèles mathématiques reliant composés chimiques et effets sur la santé.

Résultats identiques

Les résultats obtenus grâce à leurs modélisations ont été comparés à ceux précédemment obtenus suite à des essais sur des animaux ou à des expositions d'êtres humains. Les résultats correspondent, ce qui présente ce mode opératoire comme alternative à l'expérimentation animale.

"C'est une excellente nouvelle", pour Brigitte Gothière, porte-parole de l'association de défense des animaux L214. "Le développement des alternatives à l'expérimentation animale pourrait sauver énormément d'animaux", précise la militante.

En Europe, 11,5 millions d'animaux sont utilisés, chaque année, pour des expérimentations. Près d'11% d'entre eux sont dédiés aux tests de toxicologie.

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