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Un fuselage révolutionnaire rendra les avions plus économes et écologiques

L'agence spatiale américaine (NASA) développe actuellement un revêtement innovant pour le fuselage des avions. La surface imitant les feuilles de lotus permettra une meilleure pénétration dans l'air, de quoi économiser des frais de kérosène et diminuer l'empreinte écologique.

14 mars 2016, 13:36
/ Màj. le 14 mars 2016 à 14:23
La surface développée par la NASA permettra de diminuer les coûts et les gaz à effet de serre des vols commerciaux.

C'est le genre d'idée qui pourrait révolutionner le monde l'aviation. Une équipe de chercheurs de la NASA planche en ce moment sur une substance destinée à être appliquée sur le fuselage des avions. Ce revêtement innovant empêchera aux insectes d'adhérer à la surface de l'avion. Plus qu'une banale question esthétique, il s'agit avant tout d'un enjeu aérodynamique. Comme le souligne Bloomberg Business,les plus petits débris, carcasses d'insectes incluses, peuvent déclencher des turbulences qui déstabilisent le flux d'air.

Selon Slate, douze substances ont été testées. Les meilleures d'entre elles ont empêché 40% des insectes de rester collés à la surface. Encore faible, le rendement devrait être amélioré au fur et à mesure des développements, tant il est vrai que les revêtements superhydrophobes possèdent des propriétés étonnantes.

 

"La Nasa s’est tournée vers la nature pour trouver son inspiration, explique Mia Siochiingénieure au centre de recherche de la NASA. Le revêtement qui marche le mieux est constitué de stries microscopiques, de la même manière que la feuille de lotus, connue pour rejeter l’eau naturellement."

Une fois équipés de ce fuselage high-tech, les avions pourraient alors exploiter pleinement le flux laminaire, ce courant d’air qui permet de réduire considérablement la traînée de l’avion. De quoi réaliser d'importantes économies de carburant. Selon l'agence américaine de statistiques liées au transport, ce sont 167 millions de gallons (près de quatre millions de barils) de pétrole, soit 308 millions de dollars (278 millions d’euros) qui seraient économisés en un an, uniquement pour les compagnies aériennes américaines.

En outre, cette technologie permettrait de réduire les gaz à effet de serre, dont 3% seraient dus au trafic aérien aux dires de l'agence américaine de protection de l'environnement.

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