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Transport: Google généralise les taxis sans chauffeur

En Arizona, l’application Waymo développée par la maison-mère de Google propose des taxis autonomes. Le projet, qui était jusqu’ici en phase de test, s’ouvre désormais au grand public.

09 oct. 2020, 08:07
Le nombre de courses offertes sans personne à l'avant sera initialement limité, mais "dans un futur proche, 100% de nos courses seront complètement sans chauffeur", a annoncé John Krafcik, le patron de la filiale d'Alphabet, maison-mère de Google (archives).

Un pas de plus vers le futur : Waymo s’apprête à proposer plus largement son service de robotaxis, des voitures autonomes sans chauffeur, à Phoenix (Arizona), où l’entreprise teste déjà depuis 2017 ses véhicules à la pointe du secteur.

Le nombre de courses offertes sans personne à l’avant sera initialement limité, mais «dans un futur proche, 100% de nos courses seront complètement sans chauffeur», a annoncé John Krafcik, le patron de la filiale d’Alphabet (maison-mère de Google), dans un communiqué jeudi.

Nous nous attendons à ce que ce service soit très populaire
John Krafcik, patron de la filiale d’Alphabet

Un nombre croissant de passagers vont pouvoir commander une voiture sur l’application de Waymo, la voir arriver sans conducteur, et voyager ainsi dans une zone de 12 hectares à Phoenix.

«Nous nous attendons à ce que ce service soit très populaire, et nous sommes reconnaissants à nos utilisateurs de leur patience pendant que nous augmentons la disponibilité de nos véhicules», a précisé M. Krafcik.

 

 

Jusqu’à présent, cette possibilité était réservée à un nombre limité de personnes, qui avaient signé des accords de non-divulgation (NDA). Et encore, seules 5 à 10% des courses leur étaient proposées de façon complètement autonome.

A partir de jeudi, les utilisateurs de Waymo One, son programme de courses avec un opérateur présent derrière le volant, ont désormais accès aux taxis sans chauffeur.

Rêve… ou cauchemar

Waymo compte actuellement quelques milliers de passagers mensuels, sous NDA ou Waymo One. Mais d’ici quelques semaines, le grand public pourra aussi télécharger l’application et voyager dans des voitures qui se conduisent toutes seules.

Le rêve – ou cauchemar – prend ainsi forme petit à petit, en commençant par des endroits appropriés, avec des routes lisses et droites, beaucoup de visibilité, un risque faible d’intempéries et des autorités favorables.

Waymo a acquis une longueur d’avance sur les autres sociétés dans la course, comme Tesla et Uber.

Une voiture autonome Uber a été mise en cause dans un accident mortel en mars 2018, ce qui avait forcé la plupart des groupes engagés dans cette technologie à réévaluer leurs systèmes de sécurité.

 

 

Cet été Elon Musk, le patron de Tesla, s’est de son côté déclaré «extrêmement confiant qu’on aura très rapidement les fonctionnalités de base d’une conduite autonome de niveau 5, qui est en gros l’autonomie complète (…) cette année».

Mais il avait déjà promis la voiture autonome pour 2018, puis avait assuré qu’il ferait circuler des robots-taxis début 2020.

Filiale prometteuse

Née dans un laboratoire de Google, Waymo est devenue en 2016 une filiale à part entière.

En mars, elle a levé 2,25 milliards de dollars (2,01 milliards de francs) pour son premier tour de table externe auprès de plusieurs investisseurs et de sa maison-mère.

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