Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Suisse alémanique: 500'000 portables inutilisés traînent dans les tiroirs

Quand un jeune Suisse achète un téléphone portable, il ne se préoccupe par vraiment de savoir s'il va pouvoir le réparer ou s'il va pouvoir le garder plusieurs années. Le look, la marque, les capacités techniques priment. Résultat, rien qu'en Suisse alémanique, 500'000 vieux portables traînent dans les tiroirs.

06 déc. 2017, 12:39
Quand un téléphone ne fonctionne plus ou moins bien, on le change et on range l'ancien dans un tiroir, alors qu'il pourrait être réparé ou recyclé.

Les jeunes ont trop peu conscience du critère durabilité dans leur utilisation des téléphones portables. Ils en changent en moyenne tous les deux ans, car ils veulent un modèle plus récent, selon l'étude JAMESfocus de la ZHAW et de Swisscom, publiée mercredi.

"De nombreux jeunes en savent encore trop peu sur le thème des téléphones portables et de la durabilité", constate Daniel Süss, psychologue des médias à la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), et responsable de l'étude. "Ils préfèrent acheter un appareil neuf plutôt que de réparer l'ancien et ne tiennent pas compte des qualités durables comme la durée de vie de la batterie."

Lors de l'achat, les jeunes n'attachent pas d'importance aux possibilités de réparations. La plupart (70%) prennent en compte les qualités techniques, le prix (65%), la marque (54%) et le design (49%).

Vieux portables inutilisés

Une fois le nouveau téléphone en poche, l'ancien est rangé dans un tiroir dans plus de la moitié des cas (54%). Cela correspond à 500'000 portables inutilisés rien qu'en Suisse alémanique, soit 17 tonnes de métaux et 38 tonnes de plastiques qui pourraient être recyclés, souligne l'étude.

 

 

En revanche, un quart des jeunes offrent leur ancien modèle à une autre personne. Cela permet de prolonger la durée de vie des téléphones.

L'étude JAMES est effectuée tous les deux ans depuis 2010 par la ZHAW sur mandat de Swisscom. Plus de 1000 jeunes sont interrogés dans les trois principales régions linguistiques de Suisse. L'étude publiée mercredi se focalise sur l'utilisation du portable et la durabilité.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias