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Sciences: comment les Sherpas de l'Himalaya sont devenus des surhommes

Une étude de l'Académie américaine des sciences s'est intéressée aux capacités physiques extraordinaires des Sherpas, ce peuple de l'Himalaya qui aide régulièrement les alpinistes à atteindre les sommets les plus hauts du monde. Voici comment ils ont évolué pour devenir des surhommes.

31 mai 2017, 10:06
/ Màj. le 31 mai 2017 à 11:11
Avec de lourdes charges sur le dos, les Sherpas se déplacent en altitude sans trop de difficultés grâce à des capacités physiques étonnantes.

Alors que de nombreux alpinistes échouent dans l'ascension de l'Everest et que ceux qui y parviennent le font au prix d'un effort intense, les Sherpas, eux, atteignent régulièrement le sommet en portant de lourdes charges sur le dos, faisant fi du terrain accidenté ainsi que l'environnement glacial et pauvre en oxygène. Le résultat d'un entrainement de longue haleine? Pas du tout. Les hommes de ce peuple de l'Himalaya ont tout simplement développé des capacités physiques surhumaines au fil des générations.

 

 

Un fonctionnement différent

Une étude de l'Académie américaine des sciences, publiée dans la revue Proceeding National Academy of Sciences, s'est intéressée aux incroyables facultés du groupe ethnique népalais, installé depuis plusieurs siècles au pied de l'Everest. Selon les résultats, issus de comparaisons entre des Européens et des Sherpas, le corps de ces derniers fonctionne différemment.

 

 

En altitude, ces montagnards produisent moins de globules rouges mais plus d'oxyde nitrique, une molécule qui permet de dilater les vaisseaux et d'assurer ainsi une meilleur circulation du sang chargé en oxygène. Plus généralement, même à basse altitude, les mitocondries, qui fournissent de l'énergie aux cellules, sont plus efficaces chez les Sherpas que chez un alpiniste lambda, rapporte le magazine SciencePost.

Espoir médical

C'est en vivant durant des milliers d'années à très haute altitude que les Sherpas sont devenus naturellement plus efficients concernant la gestion de l'oxygène et la production de l'énergie, ce grâce à une variation génétique, rapporte l'étude. 

Ces découvertes sur le métabolisme de ces Népalais pourraient aider à trouver de nouveaux traitements pour les personnes souffrant d'hypoxie, à savoir une diminution de l'apport d'oxygène aux cellules.

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