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Réseaux sociaux: Facebook reconnaît que, mal utilisé, il peut représenter un danger pour la démocratie

Les "fake news" ou "fausses informations" en bon français. Elles ont marqué la campagne puis le début du mandat de Donald Trump. Les dirigeants de Facebook reconnaissent avoir joué un rôle dans leur propagation en ne contrôlant pas les personnes mal intentionnées à leur origine.

22 janv. 2018, 23:00
Facebook dit tout faire pour éviter que des manipulations avérées durant la présidentielle américaine ne se reproduisent.

Facebook a reconnu lundi qu'un usage trop important des réseaux sociaux pouvait représenter un danger pour la démocratie. Il a toutefois une nouvelle fois assuré tout faire pour limiter ces risques.

"Bien que je sois un optimiste dans l'âme, je n'ignore pas les dommages qu'internet peut causer, même au sein d'une démocratie qui fonctionne bien", a indiqué Samidh Chakrabarti, responsable de l'engagement civique chez Facebook, dans un texte publié lundi.

Fake news

Comme l'avait déjà fait début janvier le patron du groupe Mark Zuckerberg, Facebook reconnaît une nouvelle fois avoir sous-estimé en 2016 son rôle dans la propagation de "fausses informations" et, plus largement, de ne pas avoir assez efficacement lutté contre les contenus problématiques pullulant sur le réseau.

Les critiques pleuvent depuis plusieurs mois sur Facebook, qui n'en finit pas de faire son mea culpa et de promettre de faire mieux. Il est en particulier pointé du doigt dans les enquêtes sur une possible ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Moscou est notamment soupçonné d'avoir utilisé les réseaux sociaux pour influencer les électeurs. Des accusations niées par le Kremlin.

Trop lent à réagir

Le réseau social a "mis beaucoup trop longtemps à comprendre que des personnes mal intentionnées utilisaient notre plateforme de façon abusive", a insisté lundi M. Chakrabarti. Le responsable assure que l'entreprise "travaille ardemment à la neutralisation de ces risques".

"Nous sommes toujours aussi déterminés à combattre les influences négatives et à nous assurer que notre plateforme contribue, de façon indiscutable, au bien de la démocratie", a renchéri Katie Harbath, chargée des questions liées à la politique au sein du groupe basé en Californie (ouest), dans une déclaration distincte.

Les règles changent

Facebook vient d'annoncer deux changements importants qui vont modifier la présence de l'information sur le "fil d'actualités", page d'accueil personnalisée de chaque utilisateur, dans le but d'améliorer la qualité des contenus: il va privilégier les messages publiés par les proches, au détriment des pages institutionnelles de marques ou de médias, et va hiérarchiser les sources d'information considérées comme fiables par les usagers eux-mêmes.

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