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On utilise plus un smartphone ou une tablette qu'un ordinateur pour surfer sur le web

Les ordinateurs sont une espèce menacée. Une étude montre que le smartphone et la tablette sont désormais davantage utilisées pour surfer sur internet. En Suisse, il ne reste plus que 800'000 irréductibles déconnectés.

08 sept. 2015, 17:03
On utilise plus souvent un smartphone ou une tablette qu'un ordinateur pour accéder à internet.

Le smartphone dépasse désormais l'ordinateur, fixe ou portable, pour surfer sur le Web. Ces derniers mois, c'est cependant la tablette qui a connu l'avancée la plus remarquable parmi les divers supports de l'Internet.

En deux ans seulement, le nombre d'utilisateurs de tablettes a augmenté de 38%. Cela représente 2,6 millions de personnes, a indiqué mardi dans un communiqué NET-Metrix, qui publie deux fois par année une enquête sur l'utilisation d'Internet.

Les tablettes sont surtout utilisées par des personnes qui possèdent déjà un grand nombre d'appareils: 82% des usagers disposent d'au moins trois supports pour surfer.

Dès son apparition sur le marché, la tablette a enregistré sa plus haute popularité auprès des plus de 30 ans. Cette tendance se confirme et même se renforce chez les plus âgés. La plus forte progression dans l'acquisition de tablettes depuis 2003 a été constatée pour la catégorie d'âge supérieure à 50 ans, soit une hausse de 57%, précise NET-Metrix.

Les aînés s'y mettent

D'une manière générale d'ailleurs, les aînés sont toujours plus familiers de l'Internet. Prenant un recul de 15 ans, NET-Metrix constate que les plus de 50 ans sont six fois plus nombreux à surfer, passant de 300'000 en l'an 2000 à 2 millions de personnes en 2015.

Les usagers d'Internet de plus de 50 ans partaient certes de plus loin, vu qu'ils n'étaient alors que 15,4% de leur catégorie d'âge à surfer. Ils sont aujourd'hui 72,6%. Dans le même temps, les 14-29 ans, dont les 60,7% surfaient déjà sur le Web en 2000, sont désormais 99,2% à le pratiquer. Quant aux 30-49 ans, la part d'usagers du Web a passé de 41,7% à 97,2% en 15 ans.

Rééquilibrage général

On a également assisté à un rééquilibrage s'agissant des sexes. Si, il y a quinze ans, les hommes étaient près de deux fois plus nombreux que les femmes à aller sur Internet, la différence n'est aujourd'hui plus que de 7 points. Ainsi 91,1% des hommes et 83,8% des femmes utilisent le réseau mondial, contre respectivement 46,8% et 28,8%, selon les données de NET-Metrix.

D'un point de vue régional, le rééquilibrage s'est fait en faveur du Tessin, qui connaissait un gros retard en 2000 avec seulement 26% de pénétration, contre 38% ailleurs. Le taux de pénétration de l'Internet atteint aujourd'hui 80,8% dans le canton méridional.

Il est jusqu'au niveau de formation où, là aussi, le Web s'est généralisé. En 2000, près de 60% des personnes avec une formation élevée étaient en ligne, contre 32% de celle avec une formation moyenne et 25% avec une formation obligatoire. Actuellement, ces taux sont de respectivement 97%, 89% et 71%.

Pour l'anecdote, la Suisse alémanique a passé devant la Suisse romande. Avec 38,8%, cette dernière présentait le taux de pénétration d'Internet le plus fort en 2000, la Suisse alémanique atteignant alors 38,1%. En 2015, c'est tout aussi serré mais dans l'autre sens: 87,9% en Suisse alémanique et 87,1% en Suisse romande.

800'000 hors ligne

D'après NET-Metrix, il ne reste que 800'000 personnes en Suisse à ne pas être en ligne. Quant à ceux qui le sont, ils se connectent toujours plus souvent. Alors qu'à peine plus d'un tiers des usagers visitaient quotidiennement le Net en 2000, ils sont plus de 85% aujourd'hui.

Les données reposent sur des sondages en ligne et par téléphone auprès des plus de 14 ans. Environ 19'000 entretiens par an sont réalisés. NET-Metrix SA est une instance indépendante suisse pour la recherche sur l’utilisation d’Internet.

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