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Norvège: la compagnie Hurtigruten va lancer prochainement ses premiers navires de croisière hybrides

Les navires de croisière sont parmi les plus gros pollueurs de la planète. En Norvège, la compagnie Hurtigruten a décidé de changer ça. Elle va prochainement lancer ses deux premiers bateaux hybrides diesel/électrique.

23 déc. 2018, 11:14
L'objectif à moyen terme de la compagnie norvégienne, c'est le 0 émission polluante.

Explorer les fragiles régions polaires sans --trop-- polluer. Les premiers bateaux de croisière hybrides au monde prennent forme en Norvège, un jalon pour verdir un secteur à la traîne en matière environnementale.

Empruntant le nom d'illustres explorateurs norvégiens, les Roald Amundsen et Fridtjof Nansen étalent déjà leur silhouette noire, rouge et blanche au pied de collines enneigées dans les chantiers navals Kleven à Ulsteinvik (ouest).

À l'intérieur des imposantes carcasses, des dizaines d'ouvriers s'activent pour aménager les navires qui, promet leur propriétaire, réduiront de 20% les émissions par rapport à un bateau classique.

 

 

"Notre ambition est d'arriver à zéro émission", explique à l'AFP Daniel Skjeldam, directeur général de la compagnie Hurtigruten, spécialisée dans les croisières d'exploration, notamment dans l'Arctique et l'Antarctique.

"Nous n'y sommes pas encore car la technologie disponible ne le permet pas mais c'est un énorme pas en avant. Ces navires sont aussi avancés qu'ils peuvent l'être pour ce genre d'opérations autour des pôles", affirme-t-il.

D'une capacité de 530 lits chacun, les deux bateaux doivent être livrés, avec quelques mois de retard, aux premier et troisième trimestres.

 

 

Dans leurs entrailles, un mur de batteries viendra compléter les quatre moteurs diesel par "écrêtement des pointes", un peu comme une Prius, voiture hybride de Toyota.

"Même si nous sommes stationnaires sur un site à observer des pingouins, parfois nous avons besoin d'énergie pour nous éloigner de la glace de mer ou positionner le navire face au vent", déchiffre Ivar Pedersen, électricien à bord du Roald Amundsen.

"Plutôt que démarrer un des moteurs diesel, les batteries fourniront la juste puissance nécessaire", indique-t-il.

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