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Le monde toujours à trois minutes d'un désastre

Les scientifiques chargés de l'horloge de la fin du monde (ou horloge de l'apocalypse) maintiennent ses aiguilles à minuit moins trois. Ainsi, le risque d'un cataclysme serait toujours grand en 2016. Même si l'accord parisien sur le climat et les négociations sur le nucléaire iranien vont dans le bon sens, il faut en faire davantage pour que la planète évite des désastres atomiques ou environnementaux.

27 janv. 2016, 08:08
En 2016, le monde reste à trois minutes d'un cataclysme atomique, selon un comité de scientifiques.

L'horloge de l'apocalypse", qui symbolise l'imminence d'un cataclysme planétaire, a été laissée inchangée à minuit moins trois, ont annoncé mardi des scientifiques internationaux. Ils citent de récents progrès avec les négociations sur le nucléaire iranien et l'accord sur le climat à Paris. Mais le groupe met en garde contre le fait que "la probabilité de catastrophe globale reste très élevée". Il invite les dirigeants du monde "à agir dans très peu de temps pour réduire les risques de désastre".

En 2015, le bulletin des scientifiques atomiques, qui compte seize prix Nobel, avait avancé l'aiguille de l'horloge de deux minutes, citant alors la double menace du réchauffement climatique et le regain de tension nucléaire. Cette année, les récents progrès que représentent l'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances, ainsi que l'accord de Paris sur le climat, "constituent les seuls petits points encourageants dans une situation mondiale plus sombre, pleine de catastrophes potentielles", écrivent ces scientifiques.

Pas une bonne nouvelle

"Minuit moins trois est beaucoup trop près et nous, en tant que membres du conseil scientifique et de sécurité du bulletin des scientifiques atomiques, nous tenons à souligner que le fait d'avoir maintenu à la même heure l'aiguille de l'horloge en 2016 n'est pas une bonne nouvelle, mais exprime notre consternation que les dirigeants du monde continuent à ne pas concentrer leurs efforts et l'attention de la planète pour réduire le danger extrême que représentent les armes nucléaires et le changement climatique", poursuivent-ils. 

L'aiguille n'a jamais été aussi près de minuit depuis 1984, quand elle avait également été réglée à 23h57 au moment le plus tendu des relations américano-soviétiques, rappellent ces scientifiques.

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