Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La thérapie musicale créative favorise le développement cérébral des enfants prématurés

Selon une étude menée en collaboration avec l’Hôpital universitaire de Zurich, la thérapie musicale créative favoriserait le développement cérébral des enfants prématurés. Ceux-ci ont un risque élevé de dommages durables au cerveau.

13 août 2020, 19:30
L’étude a porté sur 82 prématurés qui sont restés entre trois et dix semaines à l’hôpital. (illustration)

Les prématurés ont un risque élevé de dommages durables au cerveau. Une étude zurichoise montre que la thérapie musicale créative a un effet protecteur et favorise le développement cérébral.

L’équipe de la musicologue Friederike Haslbeck, pionnière de l’utilisation de cette méthode en néonatologie, a examiné le développement du cerveau de prématurés avec une équipe de l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ), a indiqué ce dernier jeudi dans un communiqué.

Afin de ménager les nourrissons, une technique d’imagerie non invasive appelée IRM de diffusion a été utilisée. Elle permet notamment d’observer précisément la position et l’orientation des structures fibreuses du cerveau.

 

 

L’étude a porté sur 82 prématurés qui sont restés entre trois et dix semaines à l’hôpital. En plus des soins habituels, la moitié a bénéficié deux à trois fois par semaine de la thérapie musicale créative (CMT), aussi appelée méthode Nordoff-Robbins, développée à partir des années 1960.

L’évaluation des données a montré peu d’influence sur les structures de base du cerveau. En revanche, chez les nourrissons ayant bénéficié de la CMT, les réseaux cérébraux fonctionnaient mieux et l’interaction entre les différentes régions du cerveau était meilleure, notamment dans les zones responsables des fonctions motrices, socio-émotionnelles et du langage.

Par ailleurs, la CMT produit chez les prématurés une détente observable dans la fréquence respiratoire, les gestes et l’expression du visage, note l’USZ. Les parents sont invités à participer aux séances, ce qui contribue également à les apaiser.

L’équipe entend maintenant étudier les effets à plus long terme de la méthode dans plusieurs services de néonatologie en Suisse. Ces travaux sont publiés dans la revue NeuroImage: Clinical.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias