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La police belge part en guerre contre les nouveaux boutons de réaction de Facebook

La police belge traque un ennemi pour le moins surprenant: Facebook. Les forces de l'ordre goûtent peu aux nouvelles émoticônes lancées par le réseau social en février dernier. En plus du traditionnel "J'aime", celles-ci permettent désormais d'exprimer d'autres émotions, telles que la colère, la tristesse ou la surprise. De quoi encore mieux cibler la publicité, déplore la police.

17 mai 2016, 10:37
/ Màj. le 17 mai 2016 à 11:49
Facebook a introduit de nouvelles émoticônes .

Le géant d'Internet Facebook n'a pas que des amis en Belgique et c'est peu dire. Dans un récent communiqué la police du Plat Pays fait savoir qu'elle n'apprécie guère les nouveaux boutons de réaction du réseau social. Depuis février, celui-ci a révolutionné l'expérience utilisateur en proposant de nouvelles émoticônes en plus de l'historique bouton "J'aime". Il est désormais possible de faire part de sa colère, de sa tristesse ou encore de sa surprise.

 

A priori, ces nouveaux emojis semblent des plus anodins. Pas pour les forces de l'ordre belges qui rappellent que "Facebook est aussi un champion du marketing. Il dispose désormais d’un moyen qui lui permet de mesurer nos réactions face aux publications de nos amis ou des pages que nous suivons. Et désormais, en plus de vous permettre d'exprimer vos sentiments, ces petites icônes vont aussi l'aider à vérifier l'efficacité des publicités qui sont présentes sur votre profil."

 

En donnant son humeur, prévient la police, Facebook va pouvoir déterminer l'emplacement et le moment adéquats, afin de publier du contenu publicitaire. En effet, s'il s'avère qu'une personne affiche un état de bonne humeur, alors le réseau social pourra en déduire qu'elle est réceptive. Un argument de poids pour vendre des espaces aux annonceurs. 

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