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La culture en 2020: un ordinateur capable d’une forme de créativité?

De plus en plus d’œuvres d’art sont créées grâce à l’intelligence artificielle. Mais cette informatique qui ambitionne de mimer le cerveau s’insinue aussi plus largement dans les pratiques culturelles, en s’associant aux choix artistiques ou en redessinant l’histoire de l’art.

27 déc. 2019, 21:00
Les réseaux de neurones permettent l’entrée en scène de l’apprentissage automatique, le «machine learning». C’est essentiellement de cela qu’on parle lorsqu’on évoque aujourd’hui l’intelligence artificielle.

Photographie, cinéma, vidéo, musique électronique: le monde de l’art n’est jamais le dernier à s’emparer des nouvelles technologies, autant pour questionner leur usage que pour sublimer leur potentiel esthétique. Et c’est avec le même mélange de méfiance et de fascination que les artistes empoignent désormais l’intelligence artificielle (IA).

Formalisée en 1956 aux Etats-Unis, lors d’un colloque scientifique, l’expression désigne la capacité croissante des ordinateurs à exécuter des tâches de plus en plus complexes de manière autonome en imitant l’intelligence humaine.

L’intelligence artificielle, star de la science-fiction

Longtemps cantonnée à la recherche fondamentale et sans véritable application grand public, l’«IA» inspire d’abord des scénarios de fiction. En 1968, l’ordinateur Hal, dont la glaçante rationalité s’exprime au travers d’une voix humaine, fascine le public de «2001, l’odyssée de l’espace».

Il n’y a pas plus de compétition entre l’homme et la machine qu’entre le trompettiste et la trompette.
Gilles Dowek, professeur à l’Ecole...
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