Photographie, cinéma, vidéo, musique électronique: le monde de l’art n’est jamais le dernier à s’emparer des nouvelles technologies, autant pour questionner leur usage que pour sublimer leur potentiel esthétique. Et c’est avec le même mélange de méfiance et de fascination que les artistes empoignent désormais l’intelligence artificielle (IA).
Formalisée en 1956 aux Etats-Unis, lors d’un colloque scientifique, l’expression désigne la capacité croissante des ordinateurs à exécuter des tâches de plus en plus complexes de manière autonome en imitant l’intelligence humaine.
L’intelligence artificielle, star de la science-fiction
Longtemps cantonnée à la recherche fondamentale et sans véritable application grand public, l’«IA» inspire d’abord des scénarios de fiction. En 1968, l’ordinateur Hal, dont la glaçante rationalité s’exprime au travers d’une voix humaine, fascine le public de «2001, l’odyssée de l’espace».