A la différence de l'épisode précédent, nous n'incarnons pas ici un soldat d'une troupe d'élite prenant part à une lutte sans merci face à la menace chimérique. Notre héros, Joseph Capelli, est un soldat démis de ses fonctions, qui survit terré dans les sous-sols d'une ville de l'Oklahoma, avec sa femme et son enfant au sein d'une communauté de résistants.
L'aventure débute alors que nos infâmes créatures retrouvent sa trace. Bien vite, on découvre l'arsenal disponible, bien souvent bricolé à partir d'armes récupérées, mais pourtant diablement efficace. On pourra s'équiper à la volée parmi une douzaine de pétoires, puisque les développeurs ont eu la bonne idée d'inclure une roue de sélection efficace. Tout au long de l'avancement relativement classique pour un FPS, on découvre des paysages et des ennemis variés, dotés d'une IA très bien calibrée et qui donnent du fil à retordre, d'autant que la jauge de vie ne se régénère plus toute seule. Les atmosphères sont bien mises en place, et l'on comprend vite qu'au lieu d'une guerre, il s'agit plutôt de survie, puisque les envahisseurs ont déjà gagné. La route qui nous mènera jusqu'à New York se présente comme un véritable défi qui rend le mode campagne palpitant.
Mode en ligne... de tir
Le multi n'a pas pour autant été mis de côté, puisque des affrontements à 16 au maximum sont proposés dans des modes en ligne plus dynamiques et dotés de cartes mieux pensées, auxquelles viendront s'ajouter des DLC à l'avenir.
On notera également la jouabilité du titre avec le Playstation Move, qui est bien implémentée et correctement calibrée, alors que le titre peut s'afficher en 3D.
Atmosphère particulière
Ce nouveau Resistance prend une direction scénaristique fort intéressante, parvenant à apporter des nouveautés dans une mécanique de jeu déjà éprouvée. Dans la norme au niveau des graphismes, c'est l'atmosphère particulière qui transforme à quelque part le titre en survival, permettant de garder le joueur sous pression.
Les fans de la première heure devraient apprécier.