Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Ecosse: le monstre du Loch Ness ne serait finalement qu’une anguille géante

Objet de mille légendes, le monstre du Loch Ness ne serait finalement qu’une très grosse anguille. C’est le résultat des travaux d’une équipe de recherche néo-zélandaise qui a analysé l’ADN contenu dans le célèbre lac écossais.

05 sept. 2019, 13:55
L'étude démontre que le monstre du Loch Ness n'est pas un grand reptile aquatique, ni même un requin ou un esturgeon géant. (Illustration)

Ce n’est pas un requin, ni un poisson-chat ou un esturgeon géant. Et si l’insaisissable monstre du Loch Ness était une anguille géante ? Une longue étude d’un scientifique néo-zélandais, dont les résultats ont été dévoilés jeudi, vient conforter cette hypothèse.

Le généticien Neil Gemmel, de l’université d’Otago à Dunedin (Nouvelle-Zélande), a analysé et séquencé les ADN de 250 échantillons d’eau recueillis jusque dans les profondeurs du lac écossais. Les résultats ont conduit le scientifique et son équipe à écarter l’hypothèse d’un reptile venu du fin fond du Jurassique.

Le «monstre», dont la plus ancienne observation remonte au VIe siècle après Jésus-Christ, n’est pas un plésiosaure, un grand reptile aquatique. L’étude permet également d’écarter d’autres hypothèses de poissons géants – silure, esturgeon ou même requin du Groenland.

Hypothèse «plausible»

«On retrouve une quantité significative d’ADN d’anguille», qui foisonne dans les eaux froides du Loch Ness, souligne le professeur Gemmel.

Alors, les eaux froides du Loch Ness seraient-elles peuplées de spécimens géants ? «Nos données ne révèlent pas leur taille, mais la quantité que l’on a retrouvée fait qu’on ne peut pas écarter la possibilité qu’il y ait des anguilles géantes dans le Loch Ness», explique le généticien.

«Des investigations supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ou infirmer cette théorie. Mais selon nos données, l’hypothèse d’une anguille géante reste plausible», conclut le professeur Gemmel, qui note que cette piste avait déjà été évoquée en 1933.

Nombreuses théories

Les théories abondent sur la nature du monstre, allant du reptile marin préhistorique en passant par un oiseau aquatique ou simplement le mouvement des vagues sous l’effet du vent.

Si le mystère n’est pas encore complètement résolu, le chercheur néo-zélandais se félicite d’avoir constitué une «excellente base de données» sur ce qui peut se trouver dans ce lac légendaire des Highlands, attraction touristique majeure pour l’Ecosse.

 

 

On y a prélevé de l’ADN d’humain, de chien, de mouton ou de bétail, mais aussi de la faune sauvage locale: cerfs, blaireaux, renards, campagnols, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux.

En 2006, après deux ans de recherches, un paléontologue écossais avait conclu que «Nessie» était en fait un éléphant d’un cirque ambulant en train de nager dans les eaux du Loch.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias