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«Dead Space 2» met la pression

Une fois n'est pas coutume, le deuxième épisode fait mieux que son aîné. «Dead Space 2» est la bombe indispensable de ce début d'année pour les joueurs de 18 ans et plus.

29 janv. 2011, 07:56

Fermez les volets, baissez la lumière et éloignez les enfants. «Dead Space 2» vous écrase sous une pression terrible avec ses monstres humanoïdes déformés poisseux qui vous tombent dessus en poussant des cris stridents. Et ce deuxième épisode fait mieux que son aîné dans tous les domaines. Après «Resident Evil» ou «Silent Hill», «Dead Space 2» devient un classique incontournable de l'horreur stressante sur XBox 360, PC et PS3.

Isaac, le héros, se réveille dans un hôpital de Titan, une lune de la planète Saturne. En quelques minutes, la situation tourne à la catastrophe et Isaac tente de survivre face à des adversaires repoussants dans un décor de station spatiale. Originalité de la série, Isaac se transforme en véritable chirurgien de l'espace pour venir à bout des ennemis appelés Nécromorphes. En effet, pour éliminer ces adversaires, le joueur doit leur sectionner les membres. Un concept super glauque et stressant lorsqu'il faut agir vite. Bien sûr, vous pouvez également leur vider un chargeur dans le ventre, mais les munitions manqueront et la mort suivra.

Pour respecter ce concept sordide, Isaac profite de plusieurs armes adaptées. Comme le trancheur qui balance une lame d'une trentaine de centimètres de large capable de couper les jambes d'un seul coup. Si deux adversaires se positionnent l'un derrière l'autre, le trancheur peut faire d'une lame deux coups!

Bien que le gore saute aux yeux, les qualités principales du jeu reposent sur l'ambiance pesante et un système de jeu abouti. Isaac récolte de l'argent, des munitions et des points de force lors des phases d'exploration. Ensuite, dans les magasins, le joueur améliore la combinaison et ses défenses ainsi que les qualités des armes tant dans la puissance que dans la capacité du chargeur. Attention de ne pas trop éparpiller les points de force dans plusieurs armes. Une unique arme puissante vaut mieux que quatre armes faibles. Question de survie.

Généralement plongé dans la pénombre, vous pointez la lampe de poche pour vous frayer un chemin dans des couloirs métalliques et froids. Dans ces instants stressants où un ennemi peut surgir à tout moment, les hallucinations du héros servent parfaitement le malaise du joueur. Et Visceral Game (le studio de développement) ne se gêne pas. A noter que les environnements varient plus que dans le premier épisode avec un centre commercial, une station de métro ou une église.

Avec une durée de vie un peu courte bien compensée par le multijoueur (pas indispensable), «Dead Space 2» se place comme une nouvelle référence de l'horreur. Encore faut-il y survivre. /LCR


«Dead Space 2» (Electronic Arts)

Age conseillé: 18 ans
Machines: PS3, XBox 360, PC.
Appréciation:
18 /20

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