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Astronomie: il y a dix milliards d’années, la Voie lactée s’est nourrie d’une collision avec une autre galaxie

La collision entre La Voie lactée et la galaxie Gaia-Enceladus il y a dix milliards d’années aurait généré des étoiles pendant quatre milliards d’années.

23 juil. 2019, 19:49
Pour démêler les différentes théories sur le sujet, des astronomes se sont plongés dans les données récoltées par le télescope spatial européen Gaia.

La Voie lactée a absorbé la galaxie Gaia-Enceladus lors de leur collision il y a dix milliards d’années. Le choc aurait généré de nouvelles étoiles pendant quatre milliards d’années, selon une étude publiée dans la revue Nature Astronomy.

Les astronomes cherchent depuis longtemps à comprendre si la Voie lactée s’est nourrie de plusieurs collisions avec de «petites» galaxies ou a grossi suite à un seul gros impact.

 

 

Pour démêler les différentes théories sur le sujet, des astronomes se sont plongés dans les données récoltées par le télescope spatial européen Gaia, coproduit par Airbus et mis en orbite par l’Agence spatiale européenne en 2013. Le satellite a cartographié en 3D près de 1,7 milliard d’étoiles de notre galaxie, en déterminant pour certaines d’entre elles position, distance à la Terre et luminosité.

Ces données avaient déjà permis à des astronomes d’établir en 2018 que le halo galactique entourant la Voie lactée était principalement constitué de débris provenant de sa collision avec la galaxie Gaia-Enceladus environ 3,8 milliards d’années après le Big Bang.

«La nouveauté de notre travail est que nous avons été en mesure d’attribuer des âges précis aux étoiles qui proviennent des deux galaxies», a expliqué à l’AFP Carme Gallart, de l’Institut d’astrophysique des Canaries (E), coauteur de l’étude. La collision aurait généré de «violentes flambées de formation d’étoiles» pendant 4 milliards d’années.

 

 

«C’est un processus très graduel – rien à voir avec un accident de voiture – c’est quelque chose qui a un effet sur la galaxie dans son ensemble. C’est très massif, donc ça arrive lentement à l’échelle humaine, pas si lentement à l’échelle cosmique», a ajouté Carme Gallart. Des chercheurs français et italiens ont également contribué à ces travaux.

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