Le premier numéro de «Tchika» verra bien le jour. L’opération de crowdfunding a déjà atteint 128% du financement. Ce magazine destiné aux filles de 7 à 12 ans veut balayer les stéréotypes de genre et offrir à ses lectrices «une alternative à l’injonction du rose. Parce que c’est dès l’enfance qu’il faut agir afin que les choses bougent», peut-on lire sur le site de financement participatif Ulele.
C’est la journaliste Elisabeth Roman, ancienne rédactrice en chef de «Science & Vie Découvertes», qui est la fondatrice et directrice de cette nouvelle publication.
«Tchika» sera trimestriel et abordera différents domaines comme la science, l’environnement ou les arts au travers de femmes inspirantes d’hier ou d’aujourd’hui.
Quatre Tchikas, des filles imaginées par l’illustratrice et dessinatrice de bandes dessinées Isabelle Mandou («Mortelle Adèle» du tome 1 au 7), accompagneront les lectrices tout au long du magazine. Elles répondront notamment aux questions envoyées par courrier.
Au sommaire du n°1, une interview d’Amandine Henry, capitaine de l’équipe de France féminine de foot, l’histoire vraie d’une pionnière du passé*, un dossier de 6 pages sur l’artiste Frida Kahlo ou encore un article sur les émotions. Et c’est la colère qui est à l’honneur!
*Le premier numéro racontera les périples d’Annie Edson Taylor qui a été la première personne à franchir les chutes du Niagara dans un tonneau. Elles avait 63 ans!
Chaque mois, un article tentera de tordre le cou à un stéréotype genre «le rose c’est pour les filles». Une ligne éditoriale féministe, complètement assumée par la directrice. Le média prône d’ailleurs l’«empowerment», c’est-à-dire amener les filles à se poser des questions sur elles-mêmes, sur leur identité et à se construire, à grandir.
Pas dans les kiosques
Pour éviter le gaspillage avec d’éventuels invendus qui seraient jetés, «Tchika» sera distribué sur abonnement.
Le magazine se veut un premier pas vers un «véritable mouvement». Podcasts, ateliers, conférences,…