En 2017, le pays avait accueilli 5,5 millions de visiteurs, soit 10% de plus qu’en 2016. L’Iran comptait sur l’arrivée massive de touristes, à la faveur du discours apaisé du président Rohani. La décision de Donald Trump de se retirer unilatéralement de l’accord sur le nucléaire a stoppé cette embellie touristique. Rude désillusion pour une destination au fabuleux potentiel.
L’avion vient de se poser sur le tarmac de Téhéran. Toute représentante du sexe décrété faible se résout déjà à coiffer l’indispensable foulard. Griffé Hermès ou plus basique, l’accessoire devient alors islamique, comme la république qui l’impose avec une implacable rigueur. Le regard des mâles parcourt verticalement la noirceur des tchadors. Et comme aucun relief accrocheur ne le retient au passage, il finit sa course sur des babouches artisanales ou des escarpins griffés Gucci.
Toutes les Iraniennes n’ont pas fait le deuil d’une hypothétique émancipation.
«Que pensez-vous de celles qui...