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Ziggy redevient poussière d’étoile

Le chanteur a succombé au cancer dimanche à 69 ans, deux jours après la sortie du crépusculaire «Blackstar».

12 janv. 2016, 01:16
epa05097191 Flowers at a tribute mural for British singer David Bowie in Brixton, birth place of the late David Bowie in London, Britain, 11 January 2016.  Well-wishers have flocked to the Bowie mural to pay their respects following the announcement of his death.  EPA/ANDY RAIN BRITAIN DAVID BOWIE DEATH

«Look up here, I’m in heaven/I’ve got scars that can’t be seen» (Regarde en haut, je suis au Ciel/J’ai des cicatrices qu’on ne peut voir)... Ces quelques mots introduisent «Lazarus», morceau-phare du monumental «Blackstar» tout juste paru, dont l’éclat donne aujourd’hui une lumière crépusculaire, presque sépulcrale à cette œuvre testamentaire de David Bowie.

Une supernova sombre

Dans l’euphorie d’une sortie d’album telle que l’époque n’en connaîtra sans doute plus, on y avait entendu l’inspiration et le souffle stellaire retrouvés. Mais cette poignée de titres longs, sauvages, à la suavité accidentée, tout sauf immédiate, étaient en fait un chant du cygne noir, une supernova sombre qui laisse le monde comme orphelin, plus que d’une étoile, d’un astre dont l’aura n’aura jamais faibli ¬ ou presque ¬ au long de ces cinquante dernières années.

Un écho de l’au-delà, déjà

Car David Bowie, terrassé par le cancer ce dimanche se savait condamné, c’est...

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