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Yves Senn, déjà dix ans à diriger le Choeur de Colombier

Yann Senn dirige depuis dix ans le Choeur de Colombier. Ses choristes tiennent à le remercier à l’occasion de leur concert «Miisa Tango» au Temple ce week-end.

07 déc. 2018, 16:36
L'une des premières répétitions dYves Senn avec le Choeur de Colombier.

«Toujours souriant, drôle, positif, enthousiaste.» Elles ne tarissent pas d’éloges à l’égard d’Yves Senn. Ni May Deroche, présidente du Choeur de Colombier qu’il dirige, ni Françoise Baehler, bénévole pour L’avant-scène opéra, le théâtre pour chanteurs lyriques que le même homme a créé en 1985.

Si ces qualificatifs fusent, c’est que celui qui est également chanteur, compositeur, chef d’orchestre et metteur en scène, mène à la baguette, depuis tout juste dix ans, le Choeur de Colombier. Aussi, en catimini, ses choristes ont-ils décidé de le remercier pour tout ce qu’il leur apporte. Pendant le concert, mais avant aussi, par le biais d’«ArcInfo».

Une messe déclinée en tango

L’occasion faisant le larron, ils ont profité, pour ce faire, des trois concerts qu’ils donneront, ce week-end, au temple de Colombier. Concert sur un air complètement décalé puisqu’il s’agit de «Misa Tango». Une messe du compositeur argentin Martin Palmeri se déclinant sur des airs de tango.

«Un défi, pour nous», reconnaît May Deroche. «Nous nous imaginions incapables de chanter cela et en espagnol, de plus.» Et pourtant, une fois encore, le positivisme d’Yves Senn l’a emporté.

Très attentif aux autres

«Il nous encourage, mais sans jamais nous pousser», insiste celle qui a sollicité Yves Senn voici dix ans. «C’est quelqu’un de très attentif qui a les yeux et les oreilles partout. Il est toujours à l’écoute des autres, n’est jamais indifférent, mais jamais mécontent.»

Et de citer en exemple: «Si quelqu’un a un souci physique, il trouve toujours une solution», salue celle qui rigole en admettant que le chœur n’est pas composé de tout jeunes chanteurs.

Solistes d’Amérique latine

Ceux-ci néanmoins entonneront des airs latinos, accompagnés par deux sopranos, l’une argentine, l’autre péruvienne, de même que d’un pianiste et un accordéoniste, tous deux argentins. «Notre directeur nous fait découvrir des genres fort différents, c’est très motivant, souvent empli d’émotion», relève May Deroche. Qui conclut sur «la modestie de ce chef magnifique».

Et François Baehler de compléter: «Je l’ai vu œuvrer dans une classe, j’en ai eu les larmes aux yeux. C’est un magicien.»

 

Infos pratiques

Temple de Colombier, vendredi 7 décembre à 20h, dimanche 9 décembre à 14h30 et 17h.

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