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«Vive les vents» ou l’art d’ignorer les cordes

L’Ensemble symphonique Neuchâtel donne une occasion unique au public de découvrir le rare répertoire dédié aux seuls instruments à vent.

08 févr. 2018, 00:01
repetition ensemble symphonique

Neuchatel, 07 02 2018
Photo © David Marchon

Ils seront huit sur scène à souffler dans leurs hautbois, clarinette, cor ou basson respectifs. Huit à séduire les auditeurs avec les sons émanant de leurs seuls instruments à vent. Au Casino du Locle tout d’abord puis au temple du Bas, à Neuchâtel le lendemain, ces musiciens de l’Ensemble symphonique Neuchâtel (ESN) exploreront le répertoire, plutôt restreint, écrit pour ces seuls instruments. S’il existe beaucoup de littérature pour les cuivres, les compositeurs se montrent avares pour les vents.

Grande concentration

Mozart néanmoins, à l’instar de Dvõrák s’est aventuré sur cette voie. A l’instar de Krommer, du reste, certes un peu moins connu. Des compositeurs qui ont relevé le défi d’écrire «de grandes œuvres», selon les termes d’Alexander Mayer, directeur musical de l’ESN, pour les seuls souffleurs. Ainsi trois d’entre elles – deux sérénades et une partita – seront interprétées lors de ce concert.

Concert que deux des musiciens impliqués,...

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