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Vive les fermetures éclair!

21 sept. 2011, 11:33

C'est aujourd'hui que la guerre des «guerres des boutons» entre dans sa phase décisive avec la sortie de la version de Christophe Barratier, une semaine après celle de Yann Samuell, laquelle nous a plutôt laissés sur notre faim. A notre sens, le réalisateur des «Choristes» n'arrive à guère mieux, même s'il a pris plus de liberté par rapport à l'ouvrage de référence dont le souvenir se mêle d'ailleurs confusément au film culte d'Yves Robert.

Plaçant l'action dans la France occupée de 1944, Christophe Barratier met en effet en miroir la guéguerre des sales gamins et celle autrement dramatique dont sont victimes leurs parents. Même si l'on y coupe plus de boutons, l'enjeu se focalise sur une petite fille juive hébergée en cachette par la belle mercière. Cessant les enfantillages, petits et grands vont faire cause commune pour sauver la fillette de la déportation. Bien plus que de voir les mioches se défier pudiquement en marcels et caleçons d'époque, cet unanimisme idyllique qui absout les uns et les autres au mépris de la vérité historique irrite profondément! Plutôt que de distribuer des bons et des mauvais points, nous aurions tendance à régler ce conflit très dispensable en citant simplement le P'tit Gibus d'Yves Robert: «Si j'aurais su, j'aurais pas venu!» / VAD

Réalisé par Christophe Barratier
Avec Guillaume Canet, Laetitia Casta,Kad Merad

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