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Velázquez, l'astre du siècle d'or

"Le peintre des peintres", maréchal du Grand Palais.

30 mars 2015, 00:01
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"Troppo vero!" ("trop vrai!") se serait exclamé Innocent X en découvrant son portrait par Diego Velázquez (1599-1660), génie personnel de Philippe IV d'Espagne qui finira aposentador, c'est-à-dire "maréchal du palais", chargé des fêtes et des décors, le mariage de l'infante Marie-Thérèse avec le jeune Louis XIV inclus.

Le plus beau joyau

Au Grand Palais, dans la rétrospective que le conservateur du Louvre Guillaume Kientz a organisée, l'effet est intact. Dans une harmonie savante et libre de rouges, de roses et de violacés; dans un écrin d'or, de soie, de velours et dentelles, le pape semble sortir de la toile. Regard perçant jusqu'au fond des âmes, autorité naturelle bien qu'assise, ce trois-quarts saisi du bout du pinceau (alla prima) a hissé le Sévillan à la hauteur de Raphaël et de Titien, l'aidant même à dépasser son aîné Rubens qui n'eut jamais l'honneur de tenir un souverain pontife devant son chevalet.

C'est...

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