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Une seule médaille? C'est la «cata»!

Dimanche 20 février 2011, dans «Les sports» du jour, en plus de l'«Etoile des neiges» évocatrice d'une chanson - mais pour quelle(s) génération(s)? - on fait le bilan, en ajoutant la méforme de Silvan Zurbriggen. Une déception de plus en ski alpin!

26 févr. 2011, 12:07

Quelques minutes plus tard, au «19:30» à l'audience «hénaurme», voici une petite phrase ou deux, ton sinistre si possible et visage triste: «A Garmisch-Partenkirschen, c'est la cata». Une seule médaille! Les journalistes sportifs viennent de tenter de dresser un bilan de la réalité des championnats du monde de ski alpin et proposent quelques justes nuances. Le présentateur du TJ commente dans le sens du vent qui porte la cata. Parlent-ils du même événement? Chacun suit son chemin!

Précision indispensable: il ne s'agit pas des championnats du monde. La «cata», c'est le résultat des Suisses. Une seule médaille, juste, mais pas n'importe laquelle, une d'argent gagnée, pas d'une d'or perdue! Lucide, le sportif «âgé» du Val-de-Ruz... Dans presque chaque pays participant, c'est une rencontre internationale où l'on a le regard sur son équipe. Cette fois, c'est notre tour: la cata est helvétique. Pensez donc, une seule médaille. Vrai, pour qui accepte de ne compter que l'or d'abord, plus l'argent, enfin le bronze. On rejette la quatrième place d'un méprisant chocolat dont on prétend pourtant en d'autres milieux qu'il a vertu érotique! Un championnat du monde, c'est comme une course d'un jour unique, même sur quinzaine étalée. Une parenthèse dans la saison, avec skieurs dans le rôle des rois mages!

Les dirigeants du ski suisse annoncèrent une récolte de six médailles. Les entraîneurs, employés des précédents, n'osent pas les contredire. Les multiples médias ne vont pourtant pas rabattre les joies annoncées!. Et les skieurs? Ils n'ont par le choix: il faut confirmer. Raté! Oubliés, les deux qui ramassent une bûche en fin de course une médaille déjà pendue au cou. Oubliés les quatre quatrièmes rangs, chaque perdant séparé par trois dixièmes du podium. Trois dixièmes? Moins de dix mètres dans une descente de trois kilomètres à cent à l'heure. Un centième de seconde? Trente centimètres!

La cata? Et si c'étaient ces effets d'annonces qui cachent le charme de la compétition! Allons, on se calme.

Développement et illustrations sur http://blog.lexpress.ch/retines

 

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