Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Une réflexion sur la presse, une bande dessinée historique, un duel à ski, les bons plans de Stéphane Devaux

Les journalistes d’«ArcInfo» partagent leurs coups de cœur avec vous: découvrez ceux de Stéphane Devaux.

06 mars 2019, 15:17
Portraits SNP    Neuchatel, 10 01 2018  Photo : © David Marchon

Pourquoi n’ont-ils rien dit?

Créateur et animateur de l’émission, puis du site «Arrêt sur images», Daniel Schneidermann n’a de cesse d’interroger les images et les textes qui racontent le monde. Sa dernière enquête, publiée en octobre, nous plonge dans l’Allemagne des années 1930.

Lorsqu’Hitler arrive au pouvoir, en janvier 1933, il y a environ 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin, américains, français, britanniques. Pourquoi n’ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie du régime nazi? Aveuglement, sidération, anticommunisme de leurs employeurs? Ou simplement peur d’être expulsés? Une réflexion sur la liberté de la presse d’une brûlante actualité.
Daniel Schneidermann, «Berlin, 1933. La presse internationale face à Hitler», Seuil.

Spirou au cœur de la guerre

Créé par Rob-Vel en 1938, repris plus tard par un certain Franquin, Spirou est avec Tintin le personnage emblématique de la bande dessinée belge. Mais jusqu’à présent, personne ne s’était soucié de savoir comment ce petit bonhomme, groom dans un hôtel bruxellois, avait traversé les années de guerre. Jusqu’à ce qu’Emile Bravo, dessinateur adepte de la ligne claire, ne se penche sur la question.

Et le résultat est formidable. Après «Le journal d’un ingénu», il signe le premier d’une série de quatre albums (à paraître en 2019 et 2020) au cœur du drame. L’histoire commence en janvier 1940, tantôt légère, tantôt grave, jamais gratuite. On attend la suite...
Emile Bravo, «Spirou, l’espoir malgré tout», Dupuis.

Le duo qui divisait la Suisse

Kitzbühel, Wengen, Garmisch, Val d’Isère, Val Gardena: il fut un temps, au siècle passé, où la Suisse s’arrêtait le samedi à midi pour regarder le ski. Dans les années 1970, deux figures émergent. D’un côté Bernhard Russi, l’Alémanique au style pur, gros travailleur et perfectionniste, le gendre idéal. De l’autre, le Valaisan Roland Collombin, dit la Colombe, chien fou, skieur d’instinct, réputé moins sérieux.

Durant deux hivers, ils dominent la discipline et divisent le pays. C’est ce duel que reconstitue avec finesse le journaliste et réalisateur Pierre Morath. Au final, cette question: au fond, ces deux-là étaient-ils si différents?
Pierre Morath, «Russi-Collombin, un duel au sommet», 59 min. DVD en vente à la boutique RTS.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias