Votre publicité ici avec IMPACT_medias

«Une odyssée américaine»

28 mars 2009, 11:22

Jim Harrison a inventé une école littéraire où l'on apprend à désapprendre, sur des chemins buissonniers qui conduisent vers le grand ailleurs, dans les rugissements de la vie sauvage. Son dernier roman est un chef-d'œuvre d'une profonde humanité.

Cliff, le héros vagabond se fait plaquer par sa femme. Sa chienne adorée est morte. A 62 ans, ce rancher du Far West décide de changer de vie. Il vend sa ferme du Michigan. Il ne lui reste que son break, son amour immodéré de la littérature et son incurable mélancolie. «Ma dépendance précoce aux bouquins de Thoreau et d'Emerson m'a rendu beaucoup trop sensible à la brutalité du monde contemporain», lâche Cliff, qui saute un matin dans sa voiture avec, pour seul viatique, un vers d'un poète anglais dont il a oublié le nom: «Etreins la joie qui s'envole.»

Au fil de ce road-movie, Harrison raconte la cavale de Cliff à travers l'Ouest américain, de motels en campings, des ranchs du Nebraska aux plaines étincelantes du Montana, des réserves Blackfeet de l'Idaho aux paysages calcinés du Nouveau-Mexique. Une Amérique dont il est le dernier des Mohicans.

«Une odyssée américaine»
Jim Harrison
Ed. Flammarion
300 pages
Votre publicité ici avec IMPACT_medias