Il y a quelque chose de Houdini, de Frankenstein aussi, dans ce que Stephan Eicher a accompli avec son spectacle «Und die Automaten». Animer l’inanimé, y laisser, peut-être, un peu de son âme. La magie, ce qui défie ¬ ou semble défier ¬ l’entendement, cela a un prix. Quelques heures avant de donner une dernière fois vie à ses automates qui l’accompagnent sur scène, dans les coulisses de Paléo, Stephan Eicher l’admet volontiers. L’aventure a été belle, acclamée, elle a stupéfié les salles et les festivals. Mais pour l’artiste, il était temps qu’elle arrête sa course folle. «On a fait 105 dates. On le refait pour Paléo, avec un ordre des morceaux un peu différent, un instrument en plus. Mais après, je passe à un autre projet.»
Un beau chaos
Ce projet, intitulé «Sex, Drugs and Olive Oil» sera présenté le 1er août prochain à Rock Oz’Arènes. Pour la fête...